Un sac trop lourd, une idée légère

Entre falaises et réflexions : un pas de plus vers la liberté

2021

Le projet avance.

J’ai démissionné.

Je suis à deux doigts de larguer mon appart.

L’échauffement-test à Olzarté s’est passé… moyennement.

Pas catastrophique, mais disons que ça a soulevé pas mal de questions.

Des doutes aussi.

On n’était pas prêts. On manquait clairement d’entraînement.

Alors on a décidé de remettre ça.
Mais cette fois, en conditions réelles.

Et comme souvent chez moi… une nouvelle idée a germé 💡
“Et si je créais une chaîne YouTube pour partager tout ça ?”

Cap sur la Bretagne

Pour ce nouveau départ, direction la Bretagne.
On part un mois sur le mythique GR34, le célèbre sentier des douaniers.

Sacs sur le dos, esprit grand ouvert.

On s’équipe comme des vrais : tente, duvet, réchaud, appareil photo, caméra d’action…

Mon sac fait 18 kg, celui de Martin 13 kg.
Autant dire qu’on les sent passer à la fin de chaque journée.

Marcher, cogiter… et envisager autrement

Pendant qu’on avance, entre océan et falaises, une évidence se dessine :
👉 Faire le tour du monde à pied, avec tout ce poids sur le dos… c’est beau sur le papier, mais dans la vraie vie, c’est une autre paire de chaussures.


Et puis, il y a Ness, notre boule de poils.
On l’a laissée en garde pour ce mois… mais dans mes rêves, elle vient avec nous.

Je ne veux plus la laisser derrière.

Alors, tout en longeant les côtes du Morbihan jusqu’au Finistère Sud, je cogite :

Quel serait le meilleur moyen de voyager avec tout le monde, sans se ruiner le dos… ni se priver de notre chatte adorée ?

  • Un ballon gonflé à l’hélium pour porter nos sacs ? Trop farfelu.
  • Une carriole pour Ness et nos affaires ? Pas mal.
  • Un bateau ? Pourquoi pas… mais clairement hors budget pour l’instant.

La vanlife entre dans la danse

Et puis, au détour d’un chemin, on croise des voyageurs en van aménagé.
Curieuse comme toujours, je discute avec eux.

Je pose mille questions. Je prends des notes. J’observe. J’imagine.

Petit à petit, l’idée prend forme.
💡 Et si c’était ça, la solution ?

Un van. Une maison sur roues.

Un espace à nous.

De l’autonomie.

Et surtout : de la place pour nous tous.

Un mois pour y voir plus clair

Entre Lorient, où tout a commencé, et Douarnenez, où le périple s’est terminé, je continue à observer, à tester, à apprendre.

On marche.

On fait des pauses café face à des paysages de dingue.

On monte notre campement chaque soir – campings ou bivouacs timides (je n’étais pas encore très à l’aise avec le camping sauvage).

Souvenez-vous, je n’avais jamais voyagé comme ça.

Martin dort souvent dans son hamac.
Et chaque matin, on replie tout… et on repart.

On marche pendant un mois.

Et puis, la décision tombe :

👉 On va aménager un fourgon.

Il ne reste plus qu’à valider quelques cases… et se lancer à fond dans ce nouveau projet.

🎥 Tu peux voir un bout de ce périple dans cette vidéo :

Et toi, tu l’as déjà senti, ce moment où tout devient plus clair, quelque part entre deux chemins ?


Commentaires

2 réponses à “Un sac trop lourd, une idée légère”

  1. Avatar de Evelyne Dubois
    Evelyne Dubois

    Cc
    Il faut vivre les différentes expériences pour savoir celle qui nous correspond et nous font vibrer et les autres qui ne sont pas faite pour nous !!😏😊💓

  2. Avatar de Myriam
    Myriam

    Bonjour, j’ai hate de lire la suite.

    Mon projet est de vivre sur les routes j’avale toutes les infos sur le sujet si j’y arrive, je réaliserais un rêve de petite fille, à 8 ans j’avais dis à mes parents, : »quand je serais grande je vivrais dans une caravane « . Mon père m’a taquiné toute sa vie avec ça.
    J’ai jamais vraiment eu le courage de me lancer, ni vraiment les moyens. comme toi j’ai un fils que j’ai élevé seule.
    Des qu’il a pu, il est parti vivre en van en Australie.
    Aujourd’hui a la retraite je pense qu’à ça partir. Aujourd’hui convaincre mon mari me prend tout mon temps.
    Et, oui j’avoue le manque de courage, et le problème de logistique, et la peur de le regretter m’empêche de me lancer.
    En tout cas ton courage, et ta bonne humeur me font plaisir à voir. De vivre cette vie par procuration m’aide dans ce projet.
    Je suis debout ce le bord de cette falaise et me jeter dans le vide l’inconnu ………….un jour peut-être
    La bise

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