Maxou (10/09/2022)
L’intrépide, la joyeuse, notre petit phoenix plein de vie.
Quand elle dort, c’est profondément.
Et quand elle se réveille, avant même d’ouvrir les yeux, elle jette une patte pour attraper ma main et lancer une partie de jeu.
On l’a trouvée un jour d’été, sur une place derrière une mairie.
Recroquevillée, le souffle court, les yeux collés, la langue nécrosée… Elle ne respirait que par la bouche. Les mouches avaient déjà pondu sur elle.
C’est Martin qui l’a repérée.
On n’a pas réfléchi : on l’a prise, lavée, soignée, nourrie. Puis direction le véto.
Le verdict n’était pas bon : le coryza.
Peu de chance de la sauver.
Elle pensait qu’elle ne passerait pas la nuit.
Mais Maxou est une battante.
À force de soins, de patience et d’amour, elle s’est accrochée.
Elle s’est remise.
Lentement.
Entièrement.
Depuis, elle nous a fait de belles frayeurs… comme cette fois où elle s’est perdue dans un immense champ de maïs pendant que la moissonneuse-batteuse faisait ses allers-retours.
Comment elle en est sortie vivante, je ne sais pas. Mais comme souvent, c’est Martin qui l’a retrouvée, 24h après, affamée, assoiffée, et de plus en plus câline.
Aujourd’hui, elle déborde de vie. Je suis convaincue qu’elle sait ce qu’on a fait pour elle.
Elle est reconnaissante, et toujours prête à jouer.
Maxou, c’est la joie incarnée.
Toujours partante.
Toujours pétillante.
Mon petit miracle.
Mon petit phoenix.
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